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Bali épisode 1: Ubud

Photo du rédacteur: Lise & MargauxLise & Margaux

Nous voilà enfin reparties vers de nouvelles aventures !


Direction Bali et plus particulièrement Ubud. Arrivée sous une pluie tropicale et 30°C, le changement est difficile. Mais c’est avec des yeux d’enfants que nous découvrons une nature abondante et verdoyante, quelle merveille ! Mais surtout de nouvelles choses à voir et visiter. Ni une ni deux, munies de notre premier achat (deux super parapluies) nous commençons notre découverte avec le musée Puri Lukisan qui met en avant l’art Balinais du commencement à aujourd’hui. Comme dans chaque lieu ici, la culture se mélange à la religion, c’est donc accompagnées de musique et chant religieux envoutant que nous profitons de ce magnifique musée.



Puis direction le grand marché « d’art » (où vous trouverez surtout bijoux, sacs et souvenirs en tout genre) que nous poursuivons notre journée. Afin de s’imprégner au mieux de cette nouvelle culture nous investissons toutes les deux dans des sacs et bijoux…


Nouvelle journée, nouvelle activité. Direction le musée Maestro Don Antonio Blanco, plus connu sous le nom du Dali de Bali. Mais avant, petit détour dans la forêt extraordinaire de Ubud histoire de se prendre vraiment pour des aventurières.




Après une bonne heure à se perdre dans cette nature nous arrivons au musée Blanco et là quelle surprise ! Un lieu magistral rempli d’oiseaux exotiques et de peintures à la fois précises et folles. Comme Dali, monsieur Blanco a créé son musée de son vivant et depuis il est géré par son fils. Pour cette artiste un peu frappé le cadre est tout aussi important que le tableau. Il met en avant la vie Balinaise grâce à des dessins, peintures et collages. Je vous laisse apprécier son génie avec quelques exemples de ses oeuvres :



La pluie ayant cessé nous en profitons pour visiter la Monkey Forest, un sanctuaire pour singes à 10 minutes de notre auberge.


Ce sanctuaire reprend les 3 voies du Tri Hita Karana (philosophie hindouiste) qui consiste à avoir une relation harmonieuse entre les hommes eux-même, les hommes et leur environnement et les hommes et les dieux suprêmes. C’est pourquoi 3 temples importants se situent dans le sanctuaire permettant de pratiquer certains rituels particuliers de communion avec la nature et les animaux. Il permet également à des chercheurs du monde entier d’étudier des espèces de fleurs et plantes devenues rares aujourd’hui.


Voilà pour le côté officiel, de notre point de vue, il s’agit d’un lieu extraordinaire qui vous permet de prendre totalement conscience de la beauté de la nature indonésienne et qui grouille de singes ! Nourris sûrement plus que certains habitants de l’île, ils règnent ici en maîtres et gare à vous si vous les froisser. J’en ai fait l’expérience avec une malheureuse bouteille en plastique remplie d’eau qui m’a été réquisitionnée par l’un d’entre eux.



Pour notre dernière soirée c’est évidemment avec un spectacle de danse traditionnelle que nous voulions finir ! Nous avons opté pour la Kecac Fire & Trance Dance, spectacle mélangeant danse, légendes balinaises et feu.


Tout d’abord, la danse Kecac, accompagnée d’un choeur masculin « Gamelan Suara », nous plonge dans un conte balinais traditionnel. Un dépliant nous est distribué pour nous permettre de pouvoir comprendre le spectacle. Dans cette histoire, Sita, femme du prince Rama, se fait enlever dans la forêt de Dandaka, par Rahwana roi des démons. Ainsi, le prince Rama, aidé de ses frères, du roi des oiseaux ou encore du roi des singes, engage un combat contre les démons pour récupérer sa femme, qu’il remporte.


Le choeur composé de dizaines d’hommes fait son entrée en premier. Aucun instrument n’est utilisé: pendant une heure, seules leurs voix s’élèvent pour envouter la salle. De plus, leurs chants se couplent à des mouvements bien précis et une partie d’entre eux prennent même part à la danse au début du combat entre Rama et les démons, pour incarner un dragon.


Et les danseuses, les danseurs, parlons-en ! Presque tous les rôles sont tenus par des femmes, sauf pour le démon et les singes. Leurs gestes sont souvent lents, parfois plus rythmés, mais toujours très précis. Le plus marquant est sans doute l’intensité des expressions faciales et des gestes de leurs mains appelés les mudras, gestes rituels et symboliques de l’hindouisme. Ce qui nous a particulièrement marqué était leur façon impressionnante de faire vibrer leurs doigts mais aussi de s’arrêter brutalement. La maitrise de leurs corps et l’histoire qui est racontée grâce à cela, sans même avoir besoin d’un seul mot, est sans doute ce qui rend cette danse hypnotisante. La beauté incroyable des danseuses ainsi que celle des costumes vous transportent donc agréablement dans la forêt de Dandaka pendant une petite heure.


Le spectacle se finit par une Trance Dance appelée Sanghyang, inspirée des dieux. Un homme incarnant un cavalier entre en transe grâce aux chants du choeur masculin et marche sur un lit de noix de coco en feu. Nous étions bouche bée devant cette homme marchant sur les braises à quelques mètres de nous. Assez tôt, nous avons replié nos jambes sur nos chaises et nous avons bien fait puisqu’une noix de coco en fusion est arrivée jusque sous celles-ci. Lorsqu’il finit et sort de sa transe, il semble que celui-ci ressente enfin les brûlures mais la foule impressionnée ne manque pas d’être généreuse au moment de la donation.



Des bisous, Margaux et Lise

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